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Appel en terre mystique...




Je suis Sandrine, professeur de yoga (@sandrine_santosha_yoga sur instagram) et dans ce nouvel article exclusivement écrit pour Santosha yoga la maison holistique, je te parle de mon dernier voyage en Inde et plus précisément de Mysore la terre sacrée de l’ashtanga vinyasa yoga où je suis encore jusqu'à la fin du mois.

Je ne te parle pas de ma pratique quotidienne (cela fera l’objet d’un prochain article ) mais plutôt de mes ressentis de voyageuse au cœur d’une terre qui ne laisse pas indifférent .


L'appel...


Ce nouvel appel vers cette terre dite « sacrée » intervient de nouveau à une période de ma vie particulière et c’est à chaque fois comme ça.

Lors de mon dernier voyage, je t’expliquais dans un précédent article de blog « Ma rencontre avec le yoga » les raisons qui m’avaient poussé à voyager sur cette terre « mystique ».

Ce voyage intervenait après un ras le bol général et des raisons bien plus profondes encore suite à la maladie de mon père.

J’aurais dû repartir à Mysore en 2020 mais le COVID en avait décidé autrement et ce malgré les interdictions de voyage, peut-être n’étais-je pas encore prête à repartir.

Si l’on questionne un peu les pratiquants autour de soi on s’aperçoit rapidement qu’il y a une raison profonde à leur venue en Inde qui va bien au-delà du yoga.

On ne va pas en Inde parce que c’est à la mode ou que l’on veut briller. On vient vraiment chercher quelque chose de précis. Bien évidemment, la raison principale des voyages s’articule principalement autour du yoga mais cela va plus loin que ça et si on vient gratter un petit peu sur la raison de la toute première visite en Inde, je suis persuadée que la recherche du yoga est accompagnée d’une autre raison tout aussi importante voir plus.

Une quête de construction ou de reconstruction de soi qui n’est pas toujours si facile.



Le début du voyage et ma vision de l’Inde …


Le décès récent de mon père a précipité ma décision. J’ai rapidement pris un billet d’avion, réservé ma place au SYC (Sharath Yoga Center), tout le voyage était booké en moins de 10 jours et 6 mois à l’avance.

C’était déjà dans mes projets de lignée d’apprentissage, j’irai à la source coûte que coûte pour me nourrir de tous ces enseignements.


Tout comme l’amour qu’on peut lui porter, l’Inde n’a pas de demi-mesures car cela n’existe pas.

Si on l’aime, on l’aimera toute sa vie et, à l’inverse elle sera insupportable à jamais pour certains.

Là-bas, je n’avais jamais vécu à l’extérieur d’un ashram. C’est d’ailleurs une expérience que je conseille car les liens y sont tissés plus rapidement. Je dirai même que c’est presque une première étape obligatoire pour tout bon pratiquant en yoga et cela évitera peut-être un choc culturel trop brutal.


Malgré tous les points positifs de ces lieux 100% yoga (tout est fait pour que l’on se sente extrêmement bien : les cours de yoga, le lieu de vie avec les palmiers, le lac, les rivières, un vrai cocon avec d’autres pratiquants que l’on apprend à connaître). Mais, ce n’est pas la vraie vie malheureusement.

Avec l’intensité de mon dernier séjour, j’avais quand même envie de voir si l’attachement que j’avais pour ce pays était réel ou est-ce que le cloisonnement du lieu avait démultiplié la puissance de cet attachement ?


Notre éducation occidentale, nous a habitué à vouloir tout changer afin que tout le monde rentre dans le même moule : la façon de penser, la façon de vivre, de s’habiller, de manger … (c’est d’ailleurs souvent ça qui pose problème lorsque le désamour entre tout de suite en jeu) or je pense que ce pays est un diamant brut qui n’a pas envie d’être façonné à l’image de qui que ce soit. Il est ce qu’il est et cette lutte permanente à la conversion est à mon sens une erreur. Si les gens ne changent pas d’eux-mêmes, cela ne fonctionne pas de toute façon. Alors, autant enlever ses mains de devant les yeux et regarder ce qu’il se passe réellement.




A chaque voyage une leçon à tirer…


Tout dépend de notre sensibilité, mais systématiquement et à chaque fois que j’en ai eu besoin, une petite leçon ou même plusieurs étaient envoyées. Me permettant ainsi de faire le tri de ce que je veux et surtout de ce que je ne veux plus. Elle te déconstruit pour mieux te reconstruire.

Qu’on le veuille ou non l’Inde te remet les pendules à l’heure et ce à chaque fois que tu la visite.


Afin d’enlever certains aprioris, voyager à Mysore lorsqu’on est une femme seule n’est pas un problème (en tous cas de la petite partie que j’en ai vu), il suffit d’être prudente et d’éviter le mini short.


Est-ce que je repartirais en Inde ?


Yes of course ! Tout comme la pratique de l’ashtanga, même si la route est la même, chaque voyage est différent et apporte quelque chose de nouveau.

Je partirais peut-être en famille la prochaine fois afin que mes enfants découvrent ce lieu. Après mon apprentissage j’irai aussi peut-être un peu plus loin que Mysore afin de découvrir les surprises que cette terre me réserve encore.


À bientôt

Sandrine

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